L’onde de choc à venir du mercenariat : les conséquences de la guerre en Ukraine pour l’Afrique

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Cet article est la traduction de « Mercenary Shocks: What the War in Ukraine Will Eventually Mean for Africa », publié sur War on the Rocks le 17 février 2023.

 

Un jour ou l’autre, la guerre en Ukraine prendra fin, et lorsque ce sera le cas, l’afflux de mercenaires qui en résultera sera à l’origine d’ondes de choc qui traverseront l’Afrique. Alors que le conflit actuel a passé le triste cap du premier anniversaire, les experts ne s’accordent pas sur ce qui pourrait se passer ensuite. Mais finalement, deux options sont envisageables : l’un des deux belligérants est victorieux ou les combats se transforment en un conflit de faible intensité. À ce stade, de milliers d’anciens soldats qui auront de l’expérience en matière de combat arriveront sur le marché. Ces soldats trouveront des perspectives d’emploi limitées en Ukraine ou en Russie, car les deux armées réduiront leurs troupes en service actif. Le groupe Wagner et d’autres sociétés militaires privées d’Afrique du Sud, du Royaume-Uni ou d’autres États offriront à ces anciens soldats la possibilité de subvenir aux besoins de leur famille et d’échapper à leur situation d’après-guerre. Les conséquences seront lourdes pour les pays africains, qui ont déjà commencé à employer des mercenaires à un rythme inédit depuis la Guerre froide. Si ces pays choisissent de les recruter, ces nouveaux mercenaires provoqueront une instabilité généralisée, affaibliront les gouvernements et augmenteront probablement le nombre et l’ampleur des insurrections à travers le continent.

L’Afrique, et en particulier la région du Sahel, est extrêmement vulnérable aux interventions des mercenaires en raison d’un manque de confiance dans les gouvernements et d’un nombre important d’insurrections locales et régionales. Le continent a un lourd passé en matière d’emploi de mercenaires. Ces derniers commettent souvent des violations des droits humains et visent un gain monétaire plutôt qu’une paix et une sécurité durables. Des mercenaires, en particulier le groupe Wagner, sont récemment intervenus au Mali, en République centrafricaine, au Soudan et en Libye, aggravant dans chaque cas les conflits locaux et tuant des civils. La stabilité de l’Afrique est en jeu, car un déluge de mercenaires recrutés dans le cadre de la guerre en Ukraine pourrait pousser encore davantage de pays vers l’autoritarisme, la guerre civile et le vol de ressources naturelles.

Le défi que représente le mercenariat en Afrique exige des solutions novatrices. La lutte contre la désinformation est essentielle pour renforcer la confiance des civils et l’adhésion locale. Dénoncer et condamner la violence du mercenariat pourrait être une tactique utile, en particulier en la combinant à des mesures contre la désinformation. Les sanctions et autres mesures restrictives sont également un outil précieux, mais elles doivent être calibrées en fonction des circonstances et de l’ensemble des acteurs impliqués. Les gouvernements africains et occidentaux devraient agir maintenant pour faire face à la menace que posent les mercenaires avant que celle-ci ne s’aggrave considérablement.

Des opportunités après la guerre

La durée et l’intensité de la guerre en Ukraine détermineront le volume de l’afflux de mercenaires en Afrique. Si la guerre en Ukraine se poursuit sur une longue période, et surtout si les deux parties continuent de subir des taux de pertes élevés, le nombre de recrues potentielles pour ce mercenariat post-conflit pourrait diminuer. Le taux d’attrition du conflit est astronomique, avec environ 280 000 victimes militaires et des dizaines de milliers de morts civiles. Malgré le recrutement public de prisonniers par le chef du groupe Wagner, Evgueni Prigojine, pour combler ces pertes, les contraintes en matière de personnel limiteront les capacités futures du mercenariat. Si le conflit se termine plus rapidement, et ce, quel que soit le vainqueur, les anciens soldats des deux côtés seront intéressés par le travail de mercenariat. Parallèlement, si la guerre retrouve son visage d’avant 2022, soit un « conflit gelé » de faible intensité, de nouveaux déploiements en Afrique seront également à prévoir.

Du côté ukrainien, les troupes étrangères, allant des anarchistes européens au régiment d’extrême droite Azov, seront incitées à poursuivre leurs activités militaires à l’étranger. Du côté russe, les anciens mercenaires du groupe Wagner et les nouvelles recrues de l’organisation, y compris les prisonniers, seront intéressés par la perspective de poursuivre leur travail militaire en dehors des États russe et ukrainien. Plusieurs milliers de conscrits récemment appelés pourront également être intéressés. Des deux côtés, les soldats seront motivés par l’argent ou s’engageront simplement du fait de leurs compétences et d’un désir de se battre. Les anciens combattants russes, en particulier, pourront « se rallier autour du drapeau » – et ainsi soutenir le récit expansionniste russe en utilisant le grief de la défaite ou la soif de victoires supplémentaires (selon l’issue de la guerre). Si des entreprises militaires privées ukrainiennes ou soutenues par l’OTAN voient le jour, d’anciens combattants afflueront vers ces organisations pour les mêmes raisons. Les entreprises militaires privées permettront aux anciens combattants de la guerre en Ukraine de combler un vide professionnel et peut-être également un vide idéologique.

Il est probable que seule une fraction des anciens combattants ukrainiens choisisse de rejoindre des sociétés militaires privées ou de prendre de nouveaux contrats. Cependant, les statistiques sur le groupe Wagner suggèrent que le phénomène du mercenariat a déjà commencé à se développer massivement. Avant le début de la guerre, le groupe Wagner employait environ 5 000 mercenaires, mais aujourd’hui, les gouvernements britannique et américain estiment que le groupe emploie environ 50 000 mercenaires rien qu’en Ukraine. Avant le début du conflit, la Russie et l’Ukraine comptaient à eux deux 1,1 million de soldats en service actif. Si, après la guerre, 20% des soldats du groupe Wagner qui se battaient en Ukraine, acceptaient de nouveaux contrats en Afrique, la taille du groupe serait déjà doublée par rapport à sa force d’avant-guerre. De même, si un infime pourcentage de l’armée régulière ou des forces volontaires rejoignait le groupe Wagner ou d’autres sociétés militaires privées après la guerre, l’impact sur l’Afrique serait dramatique.

Quoi qu’il se passe en Ukraine, le gouvernement russe sera probablement incité à intensifier son utilisation de mercenaires en Afrique dans le but de déstabiliser les relations stratégiques de l’Occident avec les pays africains, tout en développant les siennes. Les entreprises militaires privées ont la particularité de pouvoir permettre le développement de relations entre militaires sans « bottes sur le terrain » à proprement parler. Le groupe Wagner a mis en place un ensemble de stratégies dans ses opérations africaines, y compris des campagnes de désinformation, des concessions pour l’extraction de ressources, le lancement de formations pour des militaires par des militaires, de ventes d’armes et de services de protection. Ces stratégies ont permis, avec succès, de chasser les forces françaises de soutien dans la lutte contre le terrorisme au Mali et en République centrafricaine, tout en faisant du groupe Wagner un garant de la sécurité dans les deux pays. Avec un afflux important d’anciens combattants venant d’Ukraine, le groupe Wagner pourrait étendre ses opérations à d’autres pays et à une plus grande échelle.

Les dirigeants du groupe Wagner, y compris Prigojine, bénéficient des interventions en Afrique grâce à des contrats lucratifs d’extraction de ressources dans les pays hôtes et à leur prestige politique en Russie. Le groupe Wagner échange son soutien militaire contre des contrats miniers et pétroliers, ce qui lui permet d’obtenir des ressources en Syrie, en République centrafricaine et au Soudan. Le groupe utilise une variété de sociétés écrans pour faciliter ces opérations, y compris Meroe Gold et Lobaye Invest. En outre, les avancées du groupe en Afrique fournissent à Prigojine et à sa cohorte un levier politique dans le cercle intime en constante évolution du président russe Vladimir Poutine, car ces avancées permettent à la Russie d’entretenir des relations militaires clés, d’obtenir des ventes d’armes, l’accès à des infrastructures clés ainsi que des avancées géopolitiques contre l’Occident.

Pourquoi est-ce inquiétant ?

L’expansion des déploiements de mercenaires accentuera l’instabilité politique en Afrique. Les dirigeants deviendront plus audacieux dans leurs opérations de sécurité intérieure. Les interventions du groupe Wagner au Mali et en République centrafricaine ont contribué à leur tour à fragiliser la position de la France sur place. Maintenant, la junte du Burkina Faso a appelé les forces militaires françaises à mettre un terme à leur mission antiterroriste, certains chefs de gouvernement appelant plutôt à travailler avec la Russie. Si davantage de sociétés militaires privées (et davantage de mercenaires) entrent sur les marchés africains, davantage de pays africains forceront leurs partenaires de sécurité occidentaux à partir et favoriseront ces groupes de mercenaires. En outre, d’autres coups d’État pourraient se produire, car les dirigeants démocratiquement élus sont perçus comme ayant échoué contre les mouvements djihadistes. Ces deux dynamiques encourageront l’instabilité sur l’ensemble du continent, d’autant plus que les dirigeants des différentes juntes et les opérations de mercenariat ne fournissent que des soins artificiels à des blessures plus profondes.

Les États africains se sont également tournés vers le groupe Wagner et d’autres organisations mercenaires parce que ces groupes sont prêts à faire leur sale boulot. Les États ont engagé le groupe Wagner pour tuer les ennemis de l’État ainsi que ceux qui les aident et les encouragent. Au Mali et en République centrafricaine, les gouvernements ont encouragé les attaques contre les civils, dont beaucoup sont membres de communautés musulmanes peules minoritaires. Attaquer des civils ne fera qu’attiser les flammes de l’extrémisme séparatiste et religieux, décourager la confiance dans la gouvernance nationale et encourager l’instabilité régionale.

Enfin, le groupe Wagner et d’autres sociétés militaires privées étendront leurs relations parasitaires aux nouveaux gouvernements à travers l’Afrique. Ces organisations suivront le modèle du groupe Wagner, s’implantant dans les pays par le biais de projets de long terme d’extraction de ressources. En République centrafricaine, le groupe Wagner a transformé une mine d’or artisanale en un site d’extraction industrielle en huit zones, extrêmement bien défendu. Catrina Doxsee, experte au Center for Strategic and International Studies, souligne que le groupe planifie sur le long terme et entretient la dépendance du gouvernement. Ces relations continueront de drainer les États africains de leurs ressources naturelles, tout en renforçant le rôle des groupes de mercenaires dans la politique nationale.

Qui se bat ? Une brève histoire des mercenaires en Afrique

Le groupe Wagner a redéfini les objectifs du mercenariat en Afrique, avec la publicité qui l’accompagne, mais le phénomène mercenaire n’est pas nouveau sur le continent. Après la guerre froide, de nombreux groupes de mercenaires ont vu le jour, composés d’anciens soldats d’Afrique du Sud, du Mozambique et d’autres pays. Executive Outcomes, formé par l’officier sud-africain Eben Barlow en 1989, est devenu tristement célèbre en tant que groupe raciste et brutalement efficace, et n’a été dissous qu’en 1999. Ces mercenaires étaient payés en moyenne 3 500 dollars par mois pour les soldats et 4 000 dollars pour les officiers. La plupart étaient des vétérans de conflits postcoloniaux, de l’apartheid et de la Guerre froide en Afrique australe dans les années 1970 et 1980, tout comme les membres actuels du groupe Wagner sont des vétérans des guerres en Syrie et en Ukraine.

Quel que soit le pays d’origine, l’activité du mercenariat est en augmentation dans toute l’Afrique. Une étude récente du Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité a révélé que les sociétés militaires privées ont accru leur contrôle et leur influence politique en Afrique. Cette augmentation peut être liée à la croissance des insurrections islamistes en Afrique, qui ont pris de l’ampleur grâce à l’établissement d’affiliés à l’État islamique à travers le continent. Ce n’est pas un hasard si le groupe Executive Outcomes a été relancé en 2020. Plus récemment, d’autres organisations basées en Afrique du Sud ont vu le jour ; Osprey Asset Management et Black Hawk qui sont toutes deux composées principalement d’anciens soldats de l’apartheid âgés de 55 à 65 ans, vétérans des derniers conflits conventionnels en Afrique. Dans une offre perdante face au groupe Wagner pour le contrat Cabo Delgado au Mozambique, Osprey Asset Management aurait demandé 15 000 à 25 000 dollars par personne et par mois, tandis que le groupe Wagner aurait demandé seulement une fraction de ce montant : 1 800 à 4 700 dollars par personne et par mois.

Les vétérans européens, américains et ukrainiens de la guerre d’Ukraine pourraient également être intéressés pour rejoindre une variété de groupes de mercenaires fondés en Occident qui opèrent déjà en Afrique. Les sociétés américaines CACI et Academi opèrent sur tout le continent. Asgaard, basée en Allemagne, opère en Égypte, en Mauritanie, en Libye et au Soudan. Quelques SMP françaises embryonnaires, comme SECOPEX, ont également essayé de s’implanter en Somalie, en République centrafricaine et, auparavant, en Libye aux côtés des forces de Mouammar Kadhafi. Aegis Defense Services, fondée au Royaume-Uni, a travaillé dans 18 pays africains, tout en provoquant la colère après avoir employé d’anciens enfants soldats sierra-léonais aux côtés des forces américaines en Irak. Et puis, bien sûr, il y a aussi des entreprises régionales plus petites, y compris le Dyck Advisory Group, basé au Zimbabwe, le Paramount Group, basé en Afrique du Sud, et Burnham Global, basé à Dubaï.

Perdre des guerres, gagner de l’argent

L’histoire récente montre que ces groupes de mercenaires sont beaucoup plus efficaces pour exacerber les conflits que pour les résoudre. En République centrafricaine, une mission de l’ONU n’a pas été en mesure de vaincre les insurgés de la Séléka et divers autres groupes en dehors de la capitale, Bangui. Les forces du groupe Wagner ont également échoué, tout en commettant de graves violations des droits de l’homme contre des civils et des journalistes. Dans la région du Sahel, les insurrections sont liées à la religion et aux griefs locaux. En une décennie, deux opérations antiterroristes françaises, Serval et Barkhane, ont été incapables de déloger le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) et l’État islamique dans le Grand Sahara du Mali et des États voisins du Sahel. Le groupe Wagner a rencontré des difficultés similaires et le nombre de victimes dans ses rangs ainsi que le nombre d’attaques menées contre les civils ont augmenté. Pendant ce temps, au Mozambique, les forces du groupe Wagner ont échoué de façon spectaculaire dans la région de Cabo Delgado. Ils ne comprenaient pas la culture locale, étaient gênés par leurs relations avec les forces gouvernementales et se sont révélés mal préparés à la guerre dans la jungle. Les opérations mercenaires européennes ultérieures n’ont pas permis de déloger les mêmes affiliés à l’État islamique. La reprise ou la poursuite de conflits en Somalie, en Éthiopie, au Nigéria, en Libye et dans de nombreuses autres zones chaudes pourrait déclencher de nouvelles opérations mercenaires. Pourtant, le Mali, la République centrafricaine et le Mozambique sont des exemples qui prouvent que les insurrections africaines et les conflits civils sont difficiles à résoudre, même par le biais d’approches mercenaires.

Au lieu de résoudre les conflits ou de soutenir des institutions gouvernementales légitimes, le groupe Wagner et d’autres sociétés militaires privées ont tendance à remplir leurs propres caisses tout en dégradant l’État de droit dans les pays où ils interfèrent. Certains experts affirment que ces organisations chercheront à prolonger les conflits pour continuer à profiter de contrats lucratifs. Dans le même temps, le groupe Wagner menace la légitimité du gouvernement en ciblant et en tuant des civils au Mali et en République centrafricaine, en particulier des membres des minorités ethniques. Ainsi, les entreprises militaires privées sont souvent une pilule empoisonnée pour leurs employeurs, menaçant la stabilité à long terme des gouvernements.

Comment réagir ?

Pour s’assurer que l’Afrique ne paie pas le prix de la paix en Ukraine, les pays de l’OTAN devraient commencer par élaborer une réponse globale aux stratégies de désinformation et de captation des appareils étatiques mises en place par le groupe Wagner. La première étape consiste à s’attaquer à la désinformation en fournissant des preuves. La France a déjà donné le ton en mettant en place de telles réponses au Mali, en utilisant des preuves photographiques pour réfuter une opération de désinformation du groupe Wagner qui a imputé un massacre de civils aux forces françaises qui étaient sur le départ.

Deuxièmement, les États occidentaux devraient faire pression sur les organismes régionaux et continentaux africains, y compris la Communauté économique africaine et l’Union africaine, pour mettre fin aux opérations mercenaires. Ils peuvent citer le Mali, le Mozambique et la République centrafricaine comme des exemples patents d’instabilité et de relations parasitaires causées par des mercenaires. Ils devraient encourager ces organisations à sanctionner les États qui utilisent et sont utilisés par des groupes de mercenaires. Bien que les nouvelles sanctions américaines contre le groupe Wagner soient une première étape utile, le groupe dispose de divers moyens de contourner ces sanctions, y compris le recours à des sociétés écrans. Pour éviter cela, les sanctions devraient être dirigées contre les gouvernements qui travaillent avec des groupes de mercenaires.

Au-delà de cela, l’OTAN et les autres organismes devraient continuer à dénoncer et à condamner les activités mercenaires. Le département d’État américain a pris les devants en diffusant publiquement une dépêche sur les activités minières très étendues du groupe Wagner en République centrafricaine. Bien que les médias et les enquêtes du secteur privé soient essentielles, l’adhésion des gouvernements joue un rôle essentiel dans l’amplification de leur travail.

Enfin, les membres de l’OTAN et les États africains devraient également être prêts à déployer des sanctions et des interdictions de voyager contre les groupes de mercenaires basés en Occident qui commettent également des violations des droits de l’homme. Quelle que soit leur origine, les mercenaires ne sont pas la réponse aux problèmes de l’Afrique, et offrent au mieux une solution à court terme à l’instabilité tout en sapant l’efficacité de la gouvernance. Au lieu de cela, les dirigeants devraient démontrer un engagement sur le long terme pour reconstruire les secteurs de la sécurité et promouvoir le développement économique.

La stabilité de l’Afrique est en jeu. La violence et le djihadisme observés au Mali et en République centrafricaine pourraient s’étendre à l’ensemble du continent. Les organisations mercenaires qui profiteront d’une vague de recrues à la suite de la guerre en Ukraine ne feront qu’exacerber le problème.

 

Crédits photo : Nacer Talel / Anadolu Agency

Auteurs en code morse

Raphael Parens

Raphael Parens est un chercheur indépendant qui vit en République du Congo. Il étudie les conflits africains, la politique militaire russe et les groupes paramilitaires. Il a publié des articles sur le groupe Wagner, l’insécurité alimentaire en Afrique et le conflit en République démocratique du Congo par l’intermédiaire du Foreign Policy Research Institute. Il a été cité dans de nombreux autres articles, études et auditions devant le Congrès américain. Il est également passé sur France24 pour discuter des actions récentes de la Russie en Afrique.

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